
Début janvier 2007 , j’avais fait des articles sur la personnalité, notre “moi” et notre “personna” (conception du psychiâtre CG Jung.)
Je ne vais pas recommencer ces articles et je vous y renvoie(dans la catégorie “notre personnalité” ).
Mais je vais compléter ces articles.
Je commencerai par un texte trouvé dans un blog il y a trois ans et que j’ai conservé car je le trouve assez extraordinaire parce qu’écrit par une ado de 13 ans à peine.C’est un texte de philosophie que ne renierait pas une élève de terminale.
Alors je lui ai demandé la permission de le publier. Il est souvent émouvant et surtout remarquablement écrit.
" Pouvez-vous vous vanter de me connaître ? Savoir qui je suis, ce que je pense, quels sont mes rêves, mes espoirs ? Non, je ne crois pas.
La plupart de ma vie reste secrète. C'est un petit coffre, enfermé dans mon esprit, ou dans mon coeur, je ne sais pas trop. Et là, je cache tout ce que je ne veux pas montrer. Avec une ou deux personnes, j'arrive à l'ouvrir, et à laisser sortir quelques pensées, sentiments. Mais c'est difficile... Je cherche la sécurité. Et l'insensibilité. M'emfermer dans ma coquille, é dormir... Ou même penser, agir, sans que rien ne puisse m'atteindre...
Le repos, le bonheur, quoi ! Ce serait tellement bien ! Imaginez, que la tristesse, la douleur, la peur, soient stoppés dans leur élan pour aller vers vous par un mur invisible, qui vous protègerait ! Ce serait bien tentant... D'accord, on dit que la douleur et la peur, c'est important, et que les épreuves forgent notre caractère et remplissent notre vie... Mais avouez que si on pouvait vous les éviter, vous seriez bien heureux !
D'une certaine façon, j'ai deux personnalités.
L'une souriante, riante, celle que je montre en public.
L'autre, s'apitoyant sur elle même, encaissant les coups, pleurant seule le soir... Celle-là, c'est bien rare que je la montre !
C'est là que je me demande, “Et si personne ne connaissait personne” ? C'est vrai, après tout ! Pouvez vous dire que vous connaissez quelqu'un vraiment ? Pas moi. Enfin je ne crois pas.
D'une certaine façon, heureusement. Ca voudrait dire qu'on serait un peu là, à l'interieur de cette personne.
Vous voulez que je vous dise qui je suis ? Et bien moi même je ne le sais pas trop. Un être à double face, lâche, fuyant ses sentiments... Egoïste, parfois, souvent même. Essayant de faire du mieux que je peux pour aider mes amis, mais souvent je ne sers à rien... Donc, jamais contente...
Ou là là, c'est compliqué... Alors, personne ne connaît personne, et personne ne se connaît lui-même ? Ca devient anarchique...”