Mon dernier article sur le suicide a inspiré des questions diverses à mes correspondant(e)s, qu'ils m'ont posées ^par mail, mais elles tournent toujours autour de :
“Pourquoi sommes nous tristes? Pourquoi n'arrive t'on pas à se débarasser de sa tristesse? Mes idées lugubres m'obsèdent, pourquoi.?”
Lors de notre génèse, dans le ventre de notre mère, les connections de notre cerveau se sont développées d'une façon originale, qui nous est propre : même deux jumeaux ont des cerveaux différents. Ce développement va se poursuivre, de façon très importante chez le bébé, qui va découvrir la perception, ses cinq sens, la préhension, la marche, le langage, et chez le jeune qui va apprendre à lire, à écrire, à compter et recevra une certaine éducaion et une certaine instruction.
Ces connections dans notre cerveau sont à la base de notre personnalité.
De ces connexions résultent des “préférences cérébrales” qui vont toujours par deux . La plus connue est d'être droitier ou gaucher ! Un droitier est plus adroit de sa main droite (sa préférence est droitier !), mais il peut apprendre à se servir de la main gauche (pour barrer un bateau par exemple) ou des deux mains ( pour applaudir).
Une autre préférence moins connue est notre tendance à l'optimisme ou au pessimisme, d'où découle une certaine sensibilité au stress ou au contraire une stabilité émotionnelle..
On peut la décliner en “sous préférences” comme cela est schématisé sur le tableau ci-dessous :

1) - Pour une même situation, vous voyez la vie sous un jour plutôt bon (le verre à moitié plein), ou au contraire plutôt ses mauvais cotés (le verre à moitié vide). Cette tendance vous donne ou non, confiance dans l'avenir.
2) - Vous avez une certaine sensibilité aux événements extérieurs, notamment ceux qui sont imprévus, Vous avez tendance à être tendu, soucieux, triste ou au contraire, serein, tranquille, gai . Vous avez tendance à apprécier les événements à leur juste valeur ou à l'extrème contraire, à faire des montagnes à partir de taupinières.
3) - Vis à vis des événements passés et de votre comportement, vous avez tendance à tourner la page et à penser plutôt au présent et à l'avenir, ou au contraire à avoir des regrets (de ce que vous n'avez pas su faire, de votre négligence et de votre inertie), ou des remords (de ce que vous avez mal fait ou mal interprété).
4) - Autre facteur, vous avez tendance à avoir confiance en vous, en vos capacités, vous êtes “assuré” ou au contraire vous êtes inquiet, vous craignez ne pas être à la hauteur des événements et des circonstances.
5) - Enfin, lorsque vous vous trouvez face à une situation difficile, stressante qui vous touche émotionnellement, vous pouvez vous enfermer dans votre tristesse, les pensées émotionnelles stressantes “tournant en rond” dans votre cerveau et le paralysant' ou au contraire vous arrivez à solliciter votre cortex, à réfléchir rationnellement et à essayer de raisonner vos émotins.
A coté de ces préférences cérébrales, un autre facteur intervient. Un centre du cerveau (les centres amygdaliens) et un autre centre (l'hypothalamus), ont une action sur la production d'hormones et notamment sur celle de ce que l'on appelle “l'hormone du stress” : le “cortisol”.
Une personne qui aura tendance à produire davantage de cortisol sera davantage stressée.
Vous voyez là, des explications et des moyens de mesure de notre capacité à réagir vis à vis de la tristesse, des peines, du stress, du désespoir.
Mais cela ne nous dit pas comment combattre ces difficultés.
J'essaierai d'en parler dans mes prochains articles.
ca m'rassure dans un sens parce-que je sais c'que c'est mais vu que je sais pas comment l'combattre, ça me fait un petit peu peur ...
J'attend le prochain article avec impatience!! =)