
Aujourd’hui repos pour vos méninges et journée de travail à l’extérieur pour moi.
Je ne traiterai que demain le problème : “comment faire face à l’anorexie”
Dans cet article, je voudrais seulement répondre au commentaire d’Elodie et à quelques mails.
On me demande, dans les articles que j’écris sur des sujets de psychologie ou de biologie, quelle est la part de mon point de vue et celle de mes lectures.
C’est simple : je ne suis pas un chercheur, ni en neurobiologie, ni en psychologie, ni un médecin. Je suis simplement un ingénieur, qui s’intéresse aux sciences, lit des livres revues et articles, et essaie de creuser un peu certains sujets qui l’intéressent (disons par curiosité, pour essayer de comprendre, comme disait ma grand-mère, “comment ça marche, ce truc ?”).
Alors tous les aspects scientifiques ne sont pas des points de vue personnels, mais le résultat de lectures. Mon seul apport c’est d’avoir essayé de comprendre des articles parfois complexes et d’en faire des synthèses les plus simples possibles, sans toutefois dénaturer les résultats de ces recherches.
Le seul sujet sur lequel j’ai apporté quelques innovations par mon expérience propre, ce sont les “préférences cérébrales”.
Quand je donne un avis personnel, en général je le dis, et il résulte dans ces domaines, de tous les problèmes que m’ont confiés des camarades et collaborateurs lorsque je travaillais, ou mes “guenons et babouins” ces dernières années et des discussions que j’ai pu avoir pour essayer d’aider à les résoudre.
Les notions que j’ai décrites dans les derniers articles résultent donc plutôt de mes lectures, et par contre l’article de demain sera beaucoup plus “personnel”.
Elodie et d’autres correspondants me demandent pourquoi j’ai traité seulement l’anorexie. Il y a plusieurs raisons.
D’abord je traite souvent des sujets pour lesquels certains correspondant(e)s m’ont posé des questions et celles ci étaient relatives à l’anorexie.
Par ailleurs j’évite de parler de sujets inconnus ou auxquels je n’ai pas été assez confronté, car, lorsqu’on n’a pas l’expérience d’une question, on risque encore plus de dire des bêtises.
Parmi les jeunes qui se sont confiées à moi, j’ai eu de nombreux cas d’anorexie (pas très prononcés pour la plupart heureusement), ou de scarification, mais très peu de boulimie, ou d’autre déviance marquée, et pas un seul d’alexithymie, (dont parlait “Qui suis-je” dans un commentaire - c’est en simplifiant l’incapacité à exprimer ses sentiments par des mots).
C’est la raison pour laquelle je me suis limité à l’anorexie et je n’ai pas traité ce sujet parce que c’est la mode et qu’on en parle plus.
Par contre je suis d’accord avec Kaa quand il dit que si on en parlait moins, il y aurait sans doute moins de “cas”. Quand j’étais jeune par exemple, la scarification n’existait pas et on n’en parlait pas, (mais on ne sait pas bien l’influence de l’un sur l’autre : c’est comme la poule et l’oeuf !!).
J’ai moins de documentation sur ces sujets. Il semble que l’aspect “addiction” soit également vrai pour la plupart des troubles alimentaires, mais que les raisons psychologiques ne soient pas les mêmes (la boulimie n’est pas liée à l’envie d’être grosse, mais à l’envie de manger). Les raisons chimiques et génétiques doivent sans doute être différentes, encore que des “quasi hormones” comme la “leptine”, produite par les cellules adipeuses semble, selon son taux, inciter à la boulimie ou au contraire à l’anorexie.
Bien sûr je suis intéressé par toute information ou témoignage sur les sujets que je traite et je remercie ceux qui m’en fournissent ou qui, à l’inverse, me posent des questions, et m’incitent donc tous à traiter de nouveaux sujets ou à approfondir ceux que j’ai partiellement traités.
Merci de vos coms et de vos mails.
J'attend ta réponse avec un grand interet !
Merci.