
Mes articles sur Tante Hannah continuent de me valoir des mails.
Vous me demandez comment j’ai connu ce livre. C’est il y a bien longtemps.
J’ai fait sept ans d’allemand en première langue de la 6ème à la terminale et à cette époque, on n’apprenait pas la langue mais la littérature.
J’ai apprécié des grands auteurs et poètes comme Goethe, Schiller ou Heine. Mais nous traduisions aussi des écrivains moins célèbre et parfois un peu casse-pieds. C’est ainsi que j’ai traduit des pages de Tante Hannah et notre professeur nous avait fait lire une traduction en français de l’ouvrage.
J’ai eu évidemment beaucoup de réflexions sur le terme de “gosses de riches” qu’avait employé ma correspondante et qui a choqué.
Il n’y a dans ses propos effectivement aucune nuance et les personnes qu’elle rencontre ne lui ont permis d’avoir qu'une image incomplète de la société et des humains.
Il y avait cependant une partie de vrai dans ses propos, et je pense que cela vaut la peine d’y revenir, mais je les exprimerai d’une autre façon qu’elle.
Ne parlons pas de “riches” ou de pauvres” , car c’est trop réducteur et ambigu. Disons simplement que parmi mes correspondant(e)s, puisque nous passons par internet, la plupart ont , quelle que soit la situation financière de leur famille, en général ordinateur, télé et téléphone portable.
Ce n’est pas vrai de tou(te)s et pour certains c’est un luxe et ils ont bien du mal financièrement à garder ce contact avec les autres. Cependant ils ne sont pas forcément malheureux, mais les difficultés qu’ils rencontrent leur causent cependant bien des soucis.
Mais là je voudrais parler de ceux ou celles qui ont la chance d’avoir dans leur famille un certain confort.
Comme je l’ai dit, cela n’empêche pas de trouver parmi eux des gens malheureux qui ont des tas de problème et qui ressentent tristesse et souffrance. Tante Hannah n’a pas compris que l’argent aide à pouvoir être heureux mais ne suffit pas pour apporter le bonheur.
J’ai même eu des correspondantes dont les parents étaient très aisés mais passaient leur temps à travailler pour gagner de l’argent (et une certaine position sociale) et n’avaient pas le temps de s’occuper de leurs enfants qui se sentaient mal aimés. Certains parents les maltraitaient même !
Le bonheur demande une certaine quiétude psychologique sans laquelle il ne se développe pas.
Cependant il serait parfois possible de réduire son malheur en voyant les choses autrement.
J’ai remarqué que la plupart des jeunes qui ne se sentent pas bien et qui ont cependant la chance d’avoir le confort dont je parlais, sont des pessimistes par nature, de façon innée. C’est une de leurs préférences cérébrales.
Ils voient le “verre à moitié vide” et ne savent pas poser leur regard sur le “verre à moitié plein” qui est pourtant le même verre.
Ce n’est pas seulement vrai pour les contingences matérielles, mais aussi pour l’affection qui les entoure, pour l’opinion et et la confiance qu’ils ont en eux mêmes.
Or cette attitude est une grande source de fragilité et il faut arriver à la combattre, à essayer de minimiser ce trait de caractère.
Je ne pense pas qu’un pessimiste puisse devenir optimiste, mais il peut modérer sont obsession de la catastrophe, du mal-vécu.
Quand je discute avec une personne dans ce cas, j’essaie de l’inciter à mettre en oeuvre certaines réactions :
- quand elle pense à des choses préoccupantes et stressantes, ne pas laisser tourner ces pensées dans son cerveau émotionnel. Mobiliser son cortex frontal pour le raisonnement. Se demader si ce que l’on trouve préoccupant l’est autant que cela. Essayer de ramener les conséquences à de justes proportions.
Cela revient à se dire “suis-je aussi malheureux que cela? Est ce justifié?
- le deuxième réflexe est d’essayer d’oublier un peu tout ce qui ne va pas et de penser à tout ce qui va bien. Regarder ses qualités au lieu d'examiner ses défauts; voir ceux qui vous aiment au lieu de ceux qui vous détestent; penser à tout ce à quoi vous rêvez et qui peut réellement vous arriver.
- et puis se donner le maximum d’activités pour ne pas s’ennuyer, pour avoir le temps de penser à autre chose. Et évidemment choisir les activités que l’on aime, celles qui vous valorisent et vous apporte de la joie.
- et s’occuper un peu des autres. C’est un dérivatif qui vous empêche de penser uniquement égoïstement à ses propres ennuis !
Une des grandes sources d’apaisement c’est de s’accepter enfin tel que l’on est et non tel que l’on rêverait d’être !
on est pas capable de raisonner dans ces moments là .. (fin je devrai dire je m'enfin) .. une sorte de spirale .. ça commence par un ptit truc et ça tourne dans la tête en ramennant d'autres alors ça grossit ..
et même si cette spirale est composées de ptites choses que de l'extérieur o n verra comme pas importances ça fait mal ...
fin bon...
la vie n'est pas parfaite ..
on est un peu dans le flou à pas savoir ce qu'on va devenir .. à avoir plus ou moins d'envies .. à voir des choses sans comprendre
ça dépassé un peu ...